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Présentation du projet Alternative 2027
Issu d’une analyse des échecs des forces de la gauche écologiste et sociale lors des dernières décennies, le projet Alternative 2027 de l’Archipel de l’Ecologie et des Solidarités vise à créer une dynamique populaire qui imposera un changement radical des pratiques politiques et permettra, avant même un hypothétique changement des institutions de la République, la victoire de ceux qui porteront ensemble un projet de société humaniste, démocratique, écologique et social dans la perspective des prochaines échéances jusqu’en 2027.
Analyse des causes de l’échec
La dérive des pratiques politiques dans le cadre des institutions de la Ve République conduit aujourd’hui à un dévoiement de notre démocratie, qui devient peu à peu le simple habillage trompeur d’un exercice autocratique et autoritaire du pouvoir. L’élection présidentielle a été progressivement placée au centre de la vie politique, au détriment de tous les autres scrutins et de toutes les institutions intermédiaires qui en ont été rendues dépendantes. Le pouvoir législatif et les corps intermédiaires se voient de plus en plus marginalisés et méprisés par un pouvoir exécutif technocratique et centralisé. Les citoyens sont peu à peu ramenés au rang de sujets, écartés de la vie politique entre des échéances électorales aux choix restreints.
Une culture de la compétition entre les ambitions personnelles et entre les formations politiques visant à l’hégémonie a peu à peu privilégié le choix des personnes sur le débat des idées et entravé la démarche de coopération nécessaire à la construction d’un projet commun.
C’est cette culture de la compétition qui a empêché les organisations écologistes et sociales de créer un rassemblement sincère, équitable et stable à même de leur permettre d’accéder au pouvoir ou de l’exercer durablement. Elle conduit à l’intransigeance de chaque formation sur ses propositions et à la défiance due à la crainte de perte d’identité sous l’hégémonie d’un parti dominant électoralement. Les primaires sont un point culminant de cette désastreuse culture de compétition, poussant les candidates d’un même camp à se critiquer ou se discréditer mutuellement, à surenchérir sur des promesses inconsidérées qui, non tenues par la suite, renforcent le désintérêt des électeurs pour la politique.
Il est donc nécessaire de proposer une démarche innovante, en rupture radicale avec cette logique, pour créer un rassemblement large, stable et puissant des organisations écologistes et sociales, qui redonnera confiance aux citoyens et remportera la victoire aux prochaines échéances électorales.
Objectifs
Replacer la campagne pour les législatives au centre de la stratégie d’union, puisque c’est le résultat de cette élection qui détermine l’orientation du prochain gouvernement, et redonner ainsi la primauté au législatif sur l’exécutif,
Choisir (et annoncer) à l’avance une équipe gouvernementale pluri-partisane composée de personnalités compétentes (plusieurs pour chaque fonction ministérielle) de façon à ce que les électeurs sachent non seulement pour quoi, mais aussi pour qui ils votent,
Redonner au gouvernement son rôle de conduite de la politique, sous le contrôle du Parlement, en faisant désigner par l’équipe gouvernementale la personne qui, en cas de victoire aux législatives, prendra la fonction de Premier Ministre, chef du gouvernement,
Redonner à la Présidence de la République son simple rôle de garante des institutions, de l’application du programme d’union et de représentation de la France, en faisant désigner par l’équipe gouvernementale la personne la plus à même de remplir ce rôle, à l’issue de toutes les étapes précédentes.
Méthode
Missionner un groupe de l’Archipel EcoSol, élargi à des personnes extérieures motivées, pour la rédaction d’un fascicule destiné à faire connaître ce projet et lancer le débat public et la mobilisation populaire en sa faveur,
Créer la confiance entre les partenaires en évacuant tout soupçon d’hégémonie d’une organisation sur les autres, via la négociation d’un accord d’union équitable, fondé sur une clef de répartition actant la représentativité de chaque partie prenante (organisations et personnalités de la société civique) et applicable aux aspects politique, électoral et financier, à l’occasion de toutes les prochaines échéances électorales,
Renforcer la crédibilité de l’union en multipliant les rassemblements locaux à l‘occasion des élections municipales pour faire pression sur les états-majors des partis électoralistes,
Recentrer le débat public, en impliquant au maximum les citoyens dans cette démarche, sur le projet de société et le programme du gouvernement d’union, fixant des priorités et un plan de financement,
Désigner, après consultation des acteurs locaux et en appliquant la clef de répartition aux circonscriptions respectivement gagnables, incertaines et non gagnables a priori, une liste paritaire de candidates aux élections législatives, liste la plus représentative possible de la société française, sous tous ses aspects,
Créer un comité de suivi des opérations destinées à atteindre les objectifs fixés (ci-dessus), composé de personnes non candidates et chargé de contrôler le respect du processus fixé et d’arbitrer les litiges éventuels.
Les détails du processus ainsi présenté de façon générale seront à fixer lors d’une concertation incluant toutes les organisations et personnes de la société civique qui s’engageront à soutenir la campagne de cette union des forces démocratiques, écologistes et sociales.
Notre intervention consiste à lancer l’initiative, lui donner des objectifs partagés, mobiliser en sa faveur et en organiser le développement, sans exercer de pouvoir de décision sur le contenu final des accords qui sera le résultat des travaux communs.